Je vais vous décevoir mais la fin de CDD ne réduit pas le préavis à 1 mois.
Les cas sont strictement prévus par la loi du 6 juillet 1989 :
Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire (...).
Il est de 1 mois dans les cas suivants :
- obtention d'un premier emploi
- mutation (une fin de CDD n'est pas une mutation)
- de perte d'emploi (une fin de CDD n'est pas assimilé à une perte d'emploi car vous connaissez la date de fin de contrat)
- nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi
- locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile
- bénéficiaires du revenu minimum d'insertion.
Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier.
Pour Pipitte :
la 3ème chambre civile de la cour de cassation dit le contraire dans un arrêt du 30 septembre 1998 :
la Cour de cassation confirmait sans réserve un jugement rendu par le tribunal d’Aix qui rejettait l'application du préavis d'1 mois en cas de fin de CDD, car le locataire ne pouvait ignorer alors la date de fin de son contrat de travail.
L'arrêt de la 3e Chambre civile du 8 décembre 1999 vise le "non renouvellement imprévu du contrat de travail à durée déterminée".
Notion plutôt grotesque, un CDD devant prendre fin à un moment ou un autre sauf promesse de l'employeur de renouveler ledit contrat ou d'embaucher le salarié en CDI par la suite.
La «perte d’emploi» vise le licenciement. Point.